L’heure est au rassemblement !
Après le vote des communistes qui ont choisi à la majorité relative « Le Manifeste » comme base commune, après une nouvelle expérience de textes alternatifs qui figent les positions et entraînent des comportements de tendance, l’heure est au rassemblement. Menons le débat dans le plus grand respect mutuel afin de construire une perspective à opposer à la politique d’un gouvernement au service exclusif des plus riches qui aggrave au quotidien les conditions de vie et de travail de la grande majorité de nos concitoyen.ne.s.
Posons clairement la question du communisme, « mouvement réel » pour sortir du capitalisme, sans « transition socialiste », dans le prolongement des réalisations communistes existantes dans notre pays comme la Sécurité sociale, le statut des fonctionnaires, nos services publics (santé, éducation, logement, culture, transports…). Celles qui ont fait dire à Pierre Gattaz en 2016 : « J’ai quitté un pays communiste, la France, pour venir dans un pays libéral, la Chine !
Gardons–nous de revenir à la conception d’un « parti guide » comme à celle de « l’hégémonie culturelle », appuyons-nous sur l’intelligence collective, fruit d’une construction sociale et, comme lors de la lutte victorieuse à la papeterie d’Alizay dans l’Eure, continuons à occuper le terrain de l’entreprise avec les salariés, leurs organisations syndicales, la population et les élus du territoire. Prenons bien en compte les évolutions du travail et de la société. Penons bien en compte les enjeux écologiques et ceux de la révolution numérique et de l’intelligence artificielle. Avec une priorité à la jeunesse, travaillons au renforcement des forces organisées par nos statuts en cellules et sections, dans un Parti communiste qui reste plus que jamais un outil au service de la population pour mener ses luttes et construire une réelle perspective politique.
Réaffirmons notre volonté d’être le parti du monde du travail et, même si le texte sur lequel nous travaillons aujourd’hui n’en dit mot, prenons à bras le corps notre activité dans les quartiers populaires.
Permettez-moi de conclure par la question de la formation en faisant la proposition de nous inscrire dans une démarche d’éducation populaire, avec des retours incessants entre pratique et théorie, une démarche de recherche-action. Des groupes de recherche-action pourraient alors être créés pour réfléchir et agir sur les questions posées dans un territoire donné. Chacune et chacun pourrait y prendre toute sa place, membre du Parti ou non.
Jean-Luc LECOMTE, fédération de l’Eure (27)
Note : Article arrivé en retard dû à des difficultés pour récupérer les photos du Congrès.